Hunger Games: La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur

Des années après avoir lu la trilogie des Hunger Games écrite par Suzanne Collins, je me suis replongée dans cet univers que j’avais tant aimé quelques années auparavant, pour la sortie du nouvel opus La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur. Lorsque j’ai visionné pour la première fois les précédents volets, j’avais déjà lu les livres, ce qui n’a pas été le cas cette fois-ci. Ainsi, au moment où je suis entrée dans la salle de cinéma, je ne savais rien du film que je m’apprêtais à visionner. Le fil conducteur s’est rapidement mis en place et je n’ai eu aucun mal à me plonger dans l’histoire.

Celle-ci se met en place une soixantaine d’années avant l’arrivée de Katniss dans les Hunger Games. Le personnage principal n’est autre que Coriolanus Snow, président que je me rappelle avoir détesté dans les romans. Les Hunger Games sont à l’époque des jeux un peu moins édulcorés que dans le futur, car les artifices et divers animations qui feront par la suite partie du show n’ont pas encore été mis en place. Les jeux ne captivent plus vraiment le public. Afin de remédier à cela, les organisateurs de l’époque, Seneca Crane et Volumnia Gaul, décident de donner à chacun des tributs un mentor. Leur objectif est d’attirer l’attention du public sur leur protégé et de lui permettre, éventuellement, de survivre le plus longtemps possible dans l’arène. Coriolanus Snow se voit confier Lucie Gray, une jeune femme du district 12 qui fait déjà parler d’elle dès l’instant ou son nom est tiré au sort. Il prend alors son rôle très à cœur, au point de proposer de nouvelles idées aux organisateurs afin de permettre à Lucie Gray de s’en sortir. Il sera prêt à aller très loin pour la sauver, quitte à en subir les conséquences.

Une chose est sûre, ce film nous permet de comprendre toute la mise en scène qui est faite autour des Hunger Games des années plus tard. Selon moi, ce film vaut largement la peine d’être vu au cinéma. Je l’ai trouvé aussi bon que les films précédents, voire meilleur. Les décors et les costumes sont incroyables, tout comme les acteurs principaux. Lucie Gray est interprétée par Rachel Zegler, et il faut dire que toutes les scènes dans lesquelles elle chante sont très réussies. Coriolanus Snow, interprété par Tom Blyth, est quant à lui fidèle au charisme, ainsi qu’à la froideur que l’on retrouve dans son personnage soixante ans plus tard.

Cette adaptation cinématographique est relativement longue, puisque le film dure un peu plus de 2h30 et pourtant, on ne s’ennuie pas: au contraire, tout va trop vite ! L’histoire est découpée en trois parties distinctes, et s’enchaîne à grande vitesse. Cet agencement est probablement dû au format dans lequel a été écrit le livre, ainsi qu’à la volonté de garder l’histoire et son déroulé le plus intact possible. Cependant, j’ai trouvé que les scènes allaient un peu trop vite à mon goût. Parfois, j’ai eu du mal à comprendre les réactions des personnages et ce qu’ils étaient devenus. Clémensia est-elle décédée à la suite de la morsure du serpent du Dr. Gaul ? Et surtout, qu’est-il arrivé à Lucie Gray après qu’elle se soit enfuie dans la forêt ? Cette histoire et ces questions me sont restées dans la tête un moment. Et d’après ce que j’ai pu constater, beaucoup en parlent et émettent des hypothèses sur ce qui n’a pas été dit.

Mes passages préférés du film ont été ceux concernant les jeux, puisque c’est à ce moment là que nous avons eu le plus d’action et de scènes inattendues. En revanche, j’ai trouvé les autres moments du film tout aussi intéressants. Cela fait du bien de retrouver un bel univers comme celui-ci sur grand écran, car la trilogie originelle des Hunger Games reste aujourd’hui l’une des meilleures qu’il m’a été donné de lire. Je vous conseille grandement le visionnage de ce film, ainsi que les précédents opus, évidemment.



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